
On ne peut survivre longtemps à une accumulation de fiascos. De fait, les autorités sanitaires françaises et leurs mentors politiques sont de plus en plus sur la sellette, déstabilisés par leurs fiascos répétés dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19.
Après le fiasco des masques, après le scandale des interdictions de prescription faites aux médecins, après la bérésina des confinements inutiles, des couvre-feux oppressants, après l’irritation suscitée par les déclarations sans queue ni tête des dirigeants, voici venu le temps du bide total pour une campagne de vaccination calamiteuse…
La nocivité du Conseil national de l’Ordre des médecins
Ça fait vraiment beaucoup et les réactions d’hostilité aux mesures contraignantes sont train de monter en puissance, qu’elles se traduisent par des comportements de pure indifférence, de désobéissance passive ou, plus nouveau par des ripostes bien plus virulentes à l’encontre des autorités.
On a déjà relayé sur ce yetiblog la plainte déposée pour meurtre par Maître Di Vizio contre les autorités hospitalières coupables selon lui d’homicides volontaires contre leurs patients. Voici maintenant une tribune signée par 26 syndicats de médecins et associations de patients – vous avez bien lu : 26 (vingt-six) ! – dénonçant non seulement l’inutilité, mais aussi, et c’est bien plus grave, la « nocivité » du Conseil national de l’Ordre de médecins.
Le virus à la rescousse des mutins
Les assiégés des sommets ont sans doute encore bien des ressources à faire valoir, mais l’étau se resserre autour de leur sinistre blockhaus. Et il se pourrait bien que le coronavirus file un sacré coup de main (involontaire) aux mutins. Figurez-vous qu’après leur pic saisonnier habituel – celui de l’an passé, en mars-avril, était un peu tardif c’est vrai –, le Covid-19 et sa flopée de petits mutants semblent en train de se mettre au vert pour les beaux jours. Comme pour une vulgaire grippe.
Du coup, voilà les assiégés privés de leur argument fatal : la peur. Multiplier les tests stressants ne va pas tenir éternellement s’il n’y a pas un lot de victimes pour les justifier. Or, comme d’ailleurs dans la plupart des autres pays européens, la mortalité en France est en train de prendre une allure de croisière printanière, allant même, fait exceptionnel, jusqu’à passer nettement en-dessous du seuil de mortalité habituel pour la saison :

Rappel légendes : pointillés gris, seuil de mortalité normal ; pointillés rouges, limite de surmortalité acceptable
(source EUROMO)