
Présidentielle 2nd tour : éloge de la fuite
La France est en feu. Le 24 avril, ce sera ou sauter dans le vide pour échapper aux flammes (Le Pen), se jeter dans les flammes pour échapper au vide (Macron), ou prendre la fuite (abstention).
La France est en feu. Le 24 avril, ce sera ou sauter dans le vide pour échapper aux flammes (Le Pen), se jeter dans les flammes pour échapper au vide (Macron), ou prendre la fuite (abstention).
Une position que je ne partage pas complètement, mais qui résume parfaitement le questionnement d’un grand nombre d’électeurs.
La campagne de 2nd tour consacre la rupture entre la France profonde et les élites. Comme lors de la présidentielle US de 2016.
Même si Macron est infiniment plus dangereux que Le Pen, cette dernière n’a pas l’envergure pour arrêter le déclin, irréversible, du pays.
Recroquevillées dans une défense fébrile du système, les élites risquent d’arriver à l’inverse du but recherché : dédiaboliser Marine Le Pen.
La question cornélienne qui se pose pour le 2nd tour de la présidentielle : comment voter contre Macron… sans voter pour Le Pen ?
Le propre d’un effondrement, c’est d’aller jusqu’à son terme. Le peuple français n’est plus à la hauteur de ses illusions.
Ce dimanche soir, en sortant du cinéma à vingt heures passées, j’ai découvert les résultats du 1er tour de la présidentielle 2022…
Le fait nouveau de cette présidentielle, c’est que le candidat sortant n’est plus assuré d’être au 2nd tour. Raison de plus pour l’éliminer.
Anne-Laure Bonnel ne se veut pas journaliste, mais documentariste, disons reporter de guerre. Son terrain d’action : le Donbass.
Le Sommet international du Covid qui s’est tenu du 30 mars au 2 avril ne portait pas que sur la crise sanitaire, mais aussi sur la revendication politique d’une liberté bafouée.
Il règne sur l’Occident un parfum aigre de fin époque qui n’est pas sans rappeler les dernières heures du mur de Berlin et de feu l’URSS.
À Bucha comme ailleurs, la propagande de guerre ne se soucie pas d’être crédible. Il suffit qu’elle soit crue par ceux qui ont envie d’y croire ou intérêt à y faire croire.
La présidentielle 2017 avait laminé deux des partis institutionnels de la 5e République (LR,PS). Reste à abattre le dernier bastion : LREM.
Les promesses n’engagent que ceux qui les tiennent, surtout quand les boulets pleuvent. Le prochaine élu devra gérer la tempête avant de préparer le beau temps.
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