Au choix : une guerre civile, une révolution… ou pire !

Dans son dernier billet, Anice Lajnef présentait les différentes étapes d’un cycle économique basé sur la dette et montrait que nous étions à la veille de l’ultime étape : une guerre civile et/ou une révolution. Perspective peu engageante, mais qui peut prendre une forme encore pire : une tragédie genre guerre mondiale apocalyptique ou catastrophe climatique à l’échelle planétaire.

Les sociétés humaines sont dépourvues de toute réelle intelligence collective

Pour éviter au moins la catastrophe économique, Anice Lajnef suggérait (sans vraiment trop y croire) que l’on mette un terme à l’engrenage suicidaire de la dette usuraire. Mais non, vous pouvez continuer à trembler, c’est impossible et voici pourquoi.

  • Les dirigeants du monde (du moins dans sa partie occidentale) sont mentalement et intellectuellement incapables de prendre les décisions draconiennes qui s’imposent. Dépassés par tous les évènements qu’ils sont censés gérer, ils n’agissent plus que par pulsions précipitées, incontrôlées et contradictoires.
  • Plus généralement, comme le montrent les évènements tumultueux que nous affrontons (économique, sanitaire, politique, climatique…), les sociétés humaines sont dépourvues de toute réelle intelligence collective. Chaque individu se conforme aux instructions d’une grille hiérarchique établie en fonction de la place qu’il y occupe : ainsi ce policier manifestant contre le passe sanitaire/vaccinal, mais déclarant qu’il continuerait à le contrôler « parce que c’est mon devoir » ; ou encore tous ces citoyens obéissant sans broncher aux injonctions vaccinales en dépit de tout bon sens.

Au mieux une guerre civile et une révolution… plutôt que le pire

Arrivé au pire des cas, mieux vaut souhaiter que ce soit le moindre mal qui se réalise. Et dans notre cas présent, malgré les dommages collatéraux douloureux qu’elles entraîneraient, mieux vaut choisir la perpective d’une guerre civile et d’une rêvolution, plutôt que les désastres d’un armaggedon nucléaire ou d’une tragédie climatique.

Puisqu’il n’existe aucune intelligence collective générale au sein des sociétés humaines, ne reste plus pour échapper au pire du pire qu’à s’en remettre à l’intelligence marginale des minorités résistantes. D’accord, ça n’est pas grand chose, mais jusqu’à présent dans l’Histoire, c’est de ces minorités agissantes qu’est venu le salut.

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Un voyageur à domicile en quête d'une nouvelle civilisation.