Lea Rasovszky est née en 1986, en Roumanie. Elle vit et travaille à Bucarest.
Diplômée de l’Université des Arts, elle aime explorer les différents médias, ne voulant pas être contenue par un seul. Son art se décline en dessins, peinture, installations, mais aussi céramiques ou textile.
Son sujet de prédilection est l’humanité et ses complexités. Les œuvres de Lea Rasovszky célèbrent les inadaptés, les personnes peu glamour qui ne correspondent pas aux critères attendus, mais y font face avec audace, simplement parce que la liberté d’être soi-même au milieu des autres est tout simplement trop belle pour la laisser passer.
Fascinée par la diversité et les différences au sein de l’humanité, l’artiste est à la recherche de visages expressifs. Des visages qui peuvent montrer la multiplicité contenue dans l’humanité, pleine d’émotions et de paradoxes. Ces personnages bizarres représentent ceux qui échappent aux catégories, qui sont presque invisibles aux yeux de la société parce qu’ils ne peuvent pas s’adapter. Ce sont ceux qui ne se conforment pas aux normes sociétales.
Lea Rasovsky considère l’humour comme un outil de traduction. Grâce à lui, elle peut aborder des sujets difficiles sur un terrain plus détendu et qui laisse plus de place à l’empathie. Son art se positionne à la périphérie sociale. Les visages, les corps, la sous-culture pop, la religion sont au centre de son travail. Elle explore le sexe, les problèmes de genre et la romance d’un point de vue unique, toujours inattendu.
« … depuis que j’étais enfant, j’aimais marcher dans la cour de récréation avec un bâton à la main, malgré le fait que je portais une petite robe et que j’avais aussi ces choses, d’étranges pinces à cheveux en forme de fruits. Je suis content de voir que rien n’a vraiment changé. J’ai choisi maintenant, à un âge mûr, de traduire ce type de liberté sauvage sous la forme du coup de fouet intérieur : le petit sauvage difficile à accepter dans des conditions sociales normales, mais qui est fait de diamant et ne peut être vaincu. »
