
J’ai plus la patience ! Plus la patience de participer à des débats inutiles qui ne servent qu’à noyer des poissons depuis longtemps pourris. Plus envie de croire et de faire croire à une cohésion nationale qui a volé en éclats.
Regardez, écoutez par exemple ce dialogue de sourd entre Louis Fouché et Patrick Pelloux. Le premier argumente sur le principe de précaution et avance les liens d’intérêt (vérifiés) des toubibs mainstream défendant les intérêts de BigPharma. L’autre répond par des mines de mépris et des éléments de langage réchauffés, dépourvus de sources : l’insinuation de complotisme, la thèse des malades graves arrivant en réanimation…
Le Dr Louis Fouché perd son temps. L’autre n’a nul souci d’être convaincu ou non. Il récite sa messe tel un automate.
On ne demande pas à ses compagnons de lutte d’où ils viennent, on lutte avec eux
Toute velléité de conciliation, de rabibochage est désormais inutile. Il y a un temps pour le débat, un temps pour le combat. Voici venu celui du combat.
On me dit que dans mon camp – parce que oui, il y a désormais des camps, j’assume – il y a des gens politiquement douteux, l’extrême-droite, tout ça… Quand on mène un combat, on ne demande pas la couleur politique ou religieuse de ses compagnons de lutte. On lutte avec eux. Ce qui priment, c’est le motif et le but du combat. Le général De Gaulle (catho intégriste de droite), Jean Moulin (républicain laïc) ou encore Charles Tillon (communiste) étaient-ils du même bord politique et confessionnel quand ils participaient ensemble à la résistance contre l’occupant ?
En face, les Pelloux et consorts peuvent continuer à débiter leurs évangiles sans souci des vraisemblances, tenter de diviser, essayer de distiller le poison du venin contre certains de nos compagnons de lutte. C’est peine perdue. On ne cause pas avec ses ennemis. On les combat.