
Contrairement ce qu’ont pensé certains à la suite de mon dernier billet, je n’ai rien contre le port du masque ou le respect des gestes barrières contre le Covid.
En fait, je tiens le port exigé du masque comme similaire au port du tchador, de la kippa ou de la croix : les signes distinctifs d’une soumission à une religion, supposés conjurer la fureur d’un dieu… ou d’un virus !
Mon droit, ma non-croyance
Je n’ai rien contre ceux qui portent le tchador, la kippa, la croix… ou le masque. Jamais je ne me suis permis d’exiger de leurs croyants respectifs qu’ils enlèvent l’un ou l’autre. Ce qui indispose l’athée qu’il y a en moi, c’est qu’on exige par la contrainte de la loi que je porte moi-même un de ces signes distinctifs de religions en lesquelles je ne crois pas. Je ne crois ni dans le courroux vengeurs d’aucune des trois divinités monothéistes… ni en celui d’un virus manifestement en fin de course. C’est mon droit, c’est ma non-croyance.


5.450 personnes hospitalisées en tout et seulement 380 personnes en réanimation en France au 3 août 2020 pour cause de Covid, pente obstinément descendante depuis le début de la crise sanitaire, autant dire que dalle ! Rien en tout cas qui justifie le maintien d’une alerte sanitaire draconienne sur tout le pays et tous ses habitants. Encore une fois, il n’y a eu aucun rebond du coronavirus nulle part dans le monde. L’impression de rebond sur certains vastes territoires (USA, Australie) vient de ce que le virus se déplace lentement sur ces territoires (d’est en ouest aux USA, d’ouest en est en Australie), mais jamais il n’a resurgi de façon significative une fois passé.
« Nous devons bien voir que la quête de la santé peut être source de morbidité »
Quelle vie voulons-nous vivre ? Allons-nous maintenant nous tuer les reins avec du Remdesivir (acheté en masse et à prix d’or par la Commission européenne sans aucun test probant de ce médicament du labo Gilead) comme nous nous sommes intoxiqués au Mediator et à la Depakine ? Allons-nous vivre sous la dictature de notre niveau de cholestérol, de nos coloscopies (mon propre frère vint de mourir d’un cancer du colon un an et demi après une coloscopie qui n’avait rien vu venir) ? Allons-nous nous enfermer dans des caissons étanches de décompression pour ne pas vieillir comme le chanteur Michael Jackson (mort à 50 ans d’une overdose de médicaments) ? Allons-nous devoir cesser d’embrasser nos enfants et nos petits-enfants parce que nous sommes pétés de trouilles irraisonnées ? Dites-moi quand et à quelles conditions va maintenant pouvoir cesser le port du masque et les gestes barrières qui nous font (sur)vivre comme des idiots ?
Qui impose quoi à qui aujourd’hui ? Si je ne vous impose pas d’enlever vos masques, moi, c’est 135 euros d’amende (et 1500 en cas de récidive) si je ne me soumets pas à cette contrainte absurde dans les lieux publics fermés, et désormais en espace ouvert dans plusieurs dizaines de villes en France. Pour 5.450 individus hospitalisés et 380 malades en réa sur un territoire grand et peuplé comme la France ! Qui respecte qui ?
« Nous qui sommes dotés de la faculté de penser, nous devons bien voir que la quête de la santé peut être source de morbidité. J’invite chacun à détourner son regard et ses pensées de la poursuite de la santé, et à cultiver l’art de vivre. Et, tout aussi importants aujourd’hui, l’art de souffrir et l’art de mourir » (Ivan Illitch).