
En lâchant son projet de loi dite de pass sanitaire en pleine période estivale, le gouvernement n’avait probablement pas prévu l’extrême virulence de la réaction populaire, là où il l’attendait somnolente sous la chaleur de l’été :
- des manifestation d’ampleurs inédites aux quatre coins de la France un samedi 17 juillet ;
- des centaines de milliers de participants déterminés (en tout cas, infiniment plus nombreux que les chiffres ridicules donnés par les médias, désormais exclusivement dévolus à une propagande grossière d’assiégés) ;
- la poursuite de manifestations sporadiques spontanées tout au long de la semaine, tant en France que dans les territoires d’outremer ;
- des corporations entières dressées vent debout contre ces mesures discriminatoires (soignants, pompiers…) :
Couper les têtes pourries qui conduisent le pays au chaos
Face à ce tollé général, le pouvoir montre des signes manifestes d’ébranlement, partagés entre des réactions trop agressives pour être tenues sur la distance (licenciement généralisé en cas de non vaccination), des mensonges grotesques (90 % des hospitalisations concerneraient des non vaccinés, selon le ministre Véran) et des mouvements de recul qui témoignent d’une certitude pour le moins chancelante :
Face aux tangages d’un pouvoir sur la défensive, les révoltés auraient grand tort de baisser la garde ou de retenir leurs coups. Car il est clair désormais que la crise dépasse largement le domaine sanitaire pour s’étendre à celui bien plus général du politique.
Il est évident à l’heure qu’il est que cette crise gravissime ne saurait être réglée tant que l’on n’aura pas coupé les têtes pourries qui dirigent notre pays vers le chaos. Et non, ça ne se fera pas dans les urnes, mais probablement, une fois de plus, dans la sciure des paniers. La guerre est désormais totale et doit être menée en tant que telle jusqu’au bout. Malheur aux vaincus.