
Des médias mainstream qui parlent de la situation en Ukraine, il y en a pas mal. Mais, cherchez bien, des reporters présents sur les lieux du conflit, il n’y en a quasiment aucun. Le travail de journaliste dans les médias mainstream s’effectue désormais exclusivement dans les “desks” (entendez, dans les salles de rédaction bien au chaud, fortes de leurs spécialistes et experts de plateau-télé).
« Vous êtes une honte pour l’humanité ! »
Anne-Laure Bonnel est une de ces exceptions, encore qu’elle ne se présente pas comme journaliste de terrain, mais comme documentariste. Elle s’est rendue trois fois dans le Donbass depuis 2014, date du coup d’État issu des évènements de Maïdan. Elle y était encore tout récemment et témoigne.
« Vous êtes une honte pour l’humanité ! »
— Antoine (@Ar456987BXZ) April 7, 2022
Anne Laure Bonnel, reporter de guerre.pic.twitter.com/OX0DIhjXiG
« Cela peut très mal se terminer »
Évidemment, ça n’a pas raté. Quand son récit s’est trouvé en contradiction avec le narratif de la propagande occidentale officielle, Anne-Laure Bonnel s’est immédiatement faite diaboliser pour des positions jugées trop pro-Poutine. Un peu comme le fut en 2016 le documentariste français Paul Moreira pour un autre enquête ”non-agréée“, toujours sur l’Ukraine (Ukraine, les masques de la révolution).
Mais voilà, Anne-Laure Bonnel est tenace. De retour du Donbass, elle s’est faite inviter sur le plateau de TMPP. Et voici son récit, édifiant, où elle renvoie dos à dos toutes les parties.
« Cela peut très mal terminer »
— TPMP (@TPMP) April 6, 2022
Pointée du doigt par les médias pour ses positions jugées « Pro-Poutine », la journaliste Anne-Laure Bonnel se défend dans #TPMP et fait face à Sergueï Jirnov, ancien espion du KGB. pic.twitter.com/x7bvyxwqkt
=> Anne-Laure Bonnel est aussi l’auteure d’un documentaire réalisé en 2015 et intitulé Donbass, indispensable pour comprendre la situation de guerre à laquelle on est arrivé aujourd’hui.