
Sur fond d’effondrement systémique et de corruption généralisée, les évènements dramatiques se précipitent en France. Sur le front sanitaire comme sur le front identitaire, le scénario d’une tragédie funeste se profile.
Le professeur Didier Raoult privé d’hydroxychloroquine par Sanofi… tandis que le remdésivir de Gilead est désormais proposé gratuitement
Sur le front sanitaire, l’interdiction faite par l’ANSM (Association nationale du médicament) à l’IHU Méditerranée Infection d’utiliser l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19 s’est aussitôt traduite dans les faits : sur forte pression du gouvernement, le laboratoire Sanofi a cessé de livrer le stock nécessaire d’hydroxychloroquine. Parallèlement, la Direction générale de la Santé annonçait que le Remdésivir, médicament n’ayant pas fait la moindre preuve de son efficacité sinon même de sa nocivité, allait désormais pouvoir être utilisé gratuitement et livré à qui le demanderait par le laboratoire Gilead. Dans une vidéo datée de ce 26 octobre, le professeur Didier [photo de gauche] déclare ne plus être en mesure de soigner tous les patients se présentant à ses services.
HALLUCINANT j’ai pas les mots… pic.twitter.com/wU5argKFVm
— Stalec (@Stalec_) October 26, 2020
L’appel au boycott des produits français par plusieurs pays musulmans
La récupération forcenée qui a été faite du drame de Conflans-Sainte-Honorine au nom de la « liberté d’expression », les confusions hystériques qui se sont développées autour du « danger islamiste » mis à toutes les sauces y compris politiques (« l’islamo-gauchisme », sinistre successeur du « judéo-bolchévisme »), le délire laïciste effréné, la forfanterie déplacée du président Macron volant au secours des caricatures de Charlie Hebdo, ont provoqué une réaction vigoureuse de plusieurs pays musulmans – Turquie [photo de droite], mais aussi Iran, Jordanie, Koweit… – qui appellent au boycott des produits français. Dans cette même journée du 26 octobre, des dizaines de sites français étaient victimes de hackers musulmans. Le fossé entre communautés – car qui s’oppose à une communauté se pose à son tour en communauté – se creuse dangereusement.
Tétanisée, la société française, quand elle ne reste pas muette de peur, n’est plus capable que de cris de rage ou de douleur
Si l’on étudie de près le profil des victimes actuelles du Covid, on peut conclure que le coronavirus est probablement bien moins dangereux que l’état calamiteux du système hospitalier français et la corruption de ceux qui en ont charge. Quant à l’affrontement entre communautés, il n’en est pour l’heure qu’au stade des démonstrations de forces velléitaires d’avant combat.
Mais l’état physique et mental de notre pays montre que nous avons atteint un point de non-retour et que notre descente aux enfers va être infiniment douloureuse :
- nous n’avons plus les moyens de nos ambitions : sous les coups de toutes ces crises tragiques, sans compter les coups de boutoir de plus en plus fréquents de la crise climatique, notre économie va sombrer, nos garde-fous sociaux se lézarder ;
- tétanisée, la société française, quand elle ne reste pas muette de peur, n’est plus capable que de cris de rage ou de douleur, plus de cette capacité de réflexion qui lui permettrait de reprendre pied et d’enrayer sa déchéance.
Un scénario catastrophe tristement immuable, limite caricature
Dès lors, le scénario de ce qui va advenir est assez facile à dresser, tristement immuable, limite caricature : nous allons toucher le fond, donner illusion par quelques couvre-feux et confinements, achever de nous perdre par quelques actions d’éclats désastreuses contre d’opportuns boucs émissaires ; mais comme toujours dans ce cas de figure désespéré, nous finirons submergés, humiliés, déshonorés, vaincus. La nouvelle société française se construira sur nos cendres.
Terrible ? Désespérant ? Non, pas tant que ça finalement si l’on se concentre sur cette nouvelle société française en devenir. Le reste n’est qu’une question de deuil.