Je vous en ai déjà parlé, la candidate France insoumise de ma circonscription législative s’appelle Céline Meneses, son suppléant, Alain Bouxin. Cet après-midi, ils tenaient réunion dans une forteresse ennemie, Arradon (l’équivalent dans mon coin, de Neuilly ou de Saint-Cloud).
En plus, il faisait exceptionnellement beau et chaud. Le Golfe du Morbihan fêtait sa fête. Tout était réuni pour torpiller cette réunion.
Il y avait effectivement peu de personnes, mais qu’importe : la qualité des échanges compensait largement la faiblesse de l’effectif.
Ce qui frappait, c’était la provenance de ces personnes et les raisons de leur présence. L’assistance allait d’une ancienne prof de français à une commerçante en passant par un retraité pugnace comme un breton, rugueux comme un menhir et qui se présentait comme << catholique et pratiquant >>.
La plupart n’avait qu’une expérience assez récente de l’engagement politique. Tous avaient en commun d’être excédés par la décomposition de la société française et le délitement de leur démocratie.
URGENT : opération 5 euros
La question portait sur la difficulté de mobiliser des citoyens manifestement pétrifiés. Mais aussi et surtout avec des moyens de campagne fort limités. Le budget réuni par Céline Meneses et Alain Bouxin pour cette campagne plafonne aujourd’hui à environ 3000 euros… quand il en faudrait un minimum de 6000.
Et encore, on resterait loin du budget de Pellois, leur concurrent direct, député sortant socialiste du coin, réfugié comme tous ses collègues naufragés sur le rafiot providentiel d’En Marche, et qui n’a qu’à claquer du doigt pour voir tout le gratin des notables locaux se mettre en quatre à son service, toute monnaie sonnante et trébuchante en avant.
Voilà pourquoi, je relaie ici bien volontiers l’appel au dons lancé par les candidats de la France insoumise de la 1ère circonscription du Morbihan :
Ordre du chèque :
À envoyer à :
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En attendant, Céline et Alain compensent leur manque de moyens financiers par une énergie sans bornes et une omniprésence sur les marchés, en réunions locales comme celle-ci ou en piques-niques publics rendus possibles par une météo « dégagiste » en diable (plus un seul nuage importun dans le ciel bleu).
En plus, comme je vous l’ai déjà dit, c’est des gentils, on ne peut rien leur refuser (même pas 5 euros).