
Ça lui pendait au nez, Valls s’en est pris une. Et, non, je ne vais pas pleurer.
Oui, j’ai vu les réactions unanimes de la classe politique, de Marine Le Pen à Mélenchon en passant par Dupont-Aignan et tous les autres confits en bienséance : haro sur la violence, vive le bulletin de vote…
Avez-vous jamais vu progrès social conquis par un bulletin de vote ? Avez-vous jamais vu leurs forces de l’ordre robocopées se contenter de paire de claques pour protéger leur ordre ?

La gifle à Valls, finalement, n’était qu’un aimable intermède, un tout petit palier gravi après ceux des huées un peu vaines, des gentilles enfarinades et des tartes à la crème sur la gueule.
C’est comme ça, faut qu’on s’y fasse. Martin Luther King ne serait arrivé à rien sans les Black Panthers. Et Mandela, sans son appel à la violence, aurait tristement fini ses jours à Robben Island.
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