
La fin de cette année 2020 sinistre arrive. Les bilans aussi. Le site Euromomo, souvent cité par Didier Raoult – je dis ça pour faire fuir les cons – livre son implacable verdict sous forme de cartes [cf. celle figurant en-entête de ce billet : plus la couleur est sombre, plus la note est infamante] mais aussi à travers des courbes de surmortalité assassines (toutes origines confondues, pas seulement covidiennes).
Les bons élèves
La surmortalité, c’est ce qui est non seulement au-dessus de l’objectif rêvé (ligne pointillée bleu foncé dans les figures ci-dessous), mais aussi au-dessus de la cote d’alerte (ligne pointillée rouge). Concentrons-nous sur notre zone d’influence européenne. Les bons élèves :
Ceux-là, vous le remarquerez, sont toujours restés sous la ligne rouge infamante. Manquent sur l’image (faute de place), l’Autriche, la Grèce, la Hongrie et la Norvège.
Les passables-mais-peuvent-mieux-faire
Bons d’accord, certains se sont laissés surprendre au début de l’épidémie (mars-avril), mais ont réussi à rattraper le coup en octobre. Même la Grande-Bretagne de Boris Johnson a finalement (presque) sauvé les meubles malgré un départ calamiteux. Notez aussi le cas particulier de la Suède qui s’en tire honorablement… sans aucun masque, aucun confinement, aucune restriction d’aucune sorte ! Absents de l’image bien qu’ils l’auraient aussi mérité : les Irlandais.
Les “nuls à chier”
Nous seulement ceux-là se sont laissés surprendre par la première vague (mars-avril), mais n’en ont tirés aucune leçon lorsque du retour saisonnier d’octobre.
Notez bien que les mauvais élèves de 2020 l’étaient déjà aussi les années précédentes (ce qui démontre un peu plus que la crise sanitaire dite du Covid a bon dos dans la Bérésina de 2020). Le très mauvais exemple de la France, par exemple, régulièrement au-dessus de la cote d’alerte rouge depuis 2015 :