Mois : avril 2017

Décidément, le sultan ne peut tenir en place. Il est vrai que les continuelles claques géostratégiques reçues ces dernières années (Syrie, Kurdes, Europe) n’ont pas d’effet apaisant sur un caractère comme le sien, qui de surcroît dépend entièrement de sa popularité intérieure. Or, avec la crise financière et les impasses extérieures, celle-ci commence à sérieusement tanguer.

La Moldavie et la Pologne, deux pays aux trajectoires différentes, aux poids inégaux, mais qui suivent la même grande tendance du moment : l’émiettement et le détricotage du système impérial.

Olivier Tonneau envoie une lettre ouverte aux antifascistes courageusement dressés lors des dimanches de vote qui nous reprochent notre manque de goût à voter pour le candidat de l’extrême-banque. 

Ça va mal pour les modérément modérés et ce n’est pas cette jolie combattante loyaliste qui dira le contraire… L’armée syrienne est à l’offensive en deux points cruciaux et nous nous trouvons peut-être à une étape importante du conflit. Si elle réussit à gagner ces deux batailles et à avancer résolument, la guerre en sera raccourcie d’autant.

Si les temps que nous vivons sont exaltants et dangereux, ils comprennent aussi leur lot d’invraisemblables pitreries et de retournements saugrenus.

Chers électeurs français, le dernier mot de cette campagne de 1er tour à Jean-Luc Mélenchon, candidat à la présidentielle française de 2017 :

Chers électeurs français, Ludovic Torbey, 30 ans, et l’équipe d’Osons causer vous parlent :

Chers électeurs français, Alain Bauer, professeur en criminologie et consultant en sécurité. vous parle :

Chers électeurs français, Tatiana Jarzabek, alias Tatiana Ventôse, 28 ans, et l’équipe du Fil d’actu vous parlent :

Chers électeurs français, Jean Ziegler, homme politique altermondialiste et sociologue suisse, membre du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, vous parle :

Chers électeurs français, Zoé Konstantopoúlou, avocate et femme politique grecque, membre de Syriza puis d’Unité populaire, vous parle :

Quittons brièvement le Moyen-Orient où le sultan a difficilement gagné son référendum, ce qui pourrait fragiliser sa position dans une Turquie maintenant divisée comme jamais (nous y reviendrons) et où les Sukhois pilonnent les djihadistes modérés à l’ouest d’Alep en vue d’une offensive (partielle ou générale ?) de l’armée syrienne, et promenons-nous au cœur du continent-monde en train de naître.

Si la vraie-fausse frappe donaldienne avait pour but de galvaniser les djihadistes modérés, c’est pour le moins raté. Le momentum est du côté des loyalistes et l’on sent comme une froide détermination du côté de l’alliance russo-syro-iranienne.

Aujourd’hui, petit florilège de nouvelles internationales qui se rattachent de près ou de loin au Grand jeu et à ses composantes.

Dans la grande série Donald s’est-il converti à l’empire, véritable feuilleton du printemps, les signaux sont toujours contradictoires. Et la possibilité que les états d’âme de fifille aient eu une influence, si minime soit-elle, sur la décision de lancer les Tomahawks apporte une pointe de burlesque.