La « science » économique réduite à des équations théoriques ou aux déclinaisons techniques des économistes est aussi vaine qu’ennuyeuse à mourir. Bien plus passionnante est sa mise en perspective avec cette course à la dominance qui est le propre des comportements humains. Voilà pour quoi je me suis passionné pour le dernier livre de Michel Leis : Crises économiques et régulations collectives (22 euros, éditions du Cygne).
Diplômé de l’université Paris Dauphine, chef de projet au siège européen d’une multinationale, Michel Leis s’intéresse à l’évolution des normes de régulations sociales que furent ou sont encore le progrès, le travail, la consommation, la production, la course au profit. Et, partant, aux « crises » qui affectent ces différents référentiels dans les périodes de tensions exacerbées.