
LES PIONS DE LUNE
((/images/Pions de lune.jpg|pions de lune|L))21 juillet 1969 au plus profond de la nuit, avec mon frère cadet, dans la chambre de bonne face au CHU St Antoine où, un an auparavant, nous avons vécu les joyeuses agapes d’un mois de mai explosif. Face à nous, tout en haut d’une armoire claudiquante, notre tout petit poste de télévision allumée. Sur notre insistance surexcitée, notre père et notre mère nous ont rejoints, les yeux gonflés de sommeil. Sur l’écran, l’Américain Neil Armstrong, descend l’échelle de son LEM, sous l’œil vigilant de ses deux compagnons d’équipée. Voilà, ça y est, IL MARCHE SUR LA LUNE ! Ô triomphe du génie humain ! … Six ans plus tard, mon ami Alain Lacombe (1947-1992) fait paraître aux éditions Olivier Orban un petit opus, »Les Pions de lune », où il romance les affres de la terrible dépression qui frappa Armstrong et ses deux compères, lorsqu’ils furent, c’est le cas de le dire, « redescendus les pieds sur terre ».