
Lors de ce pitoyable G7 de Biarritz, les “barbares” ne furent pas en reste pour se presser aux portes de l’empire défaillant et secouer un peu plus les 7 crétins suffisants barricadés dans leur bunker.

Ceux-ci firent donner leurs soldatesques qui, fidèles à leurs habitudes de bourrins, cognèrent sans nuance là où on leur avait dit de cogner, c’est-à-dire sur à peu près tout ce qui bougeait, Gilets jaunes, journalistes français comme étrangers, représentants d’ONG internationales…
Cet après-midi, la presse empêchée de filmer les interpellations de militants du #ContreG7. Une vingtaine de photographes et journalistes ont été nassés à l’écart pendant que les forces de l’ordre chargeaient les manifestants. #G7Biarritz #G7France #G7WelcomeToParadise #G7 pic.twitter.com/aJlzzELYcI
— Léo Tix’ (@Leo_Tix) August 24, 2019
Cela donna lieu à quelques scène surréalistes, impressionnantes d’absurdité, comme celle où l’on vit le maire de Bayonne interdit d’entrer dans sa propre commune.
Ce n’est pas une fake news
Le maire de Bayonne est bloqué devant le mur anti émeute malgré de longues négociations pic.twitter.com/q69z3dPD5T
— joce83 (@Mathieujocelyn1) August 24, 2019
Mais rien n’y fit, pas même les bourrins. Les barbares de tous âges et de toutes provenances manifestèrent en nombre aux portes de la forteresse impériale lézardée, ruinant ce qui restait d’autorité aux 7 occupants livides. Comme le 14 juillet où ils accompagnèrent le cortège présidentiel de leurs lazzis pendant toute sa descente des Champs-Élysées, les Gilets jaunes étaient là, vociférant contre les 7 salopards et se fichant pas mal que Macron le veuille ou non.
Nous étions 15 000 à Hendaye aujourd’hui. 15 000 à défendre nos alternatives heureuses et nécessaires face au cynisme du #G7.
Fierté d’être aux côtés des abertzales, véritable inspiration pour nos mouvements sociaux et qui nous ont réservé le meilleur accueil. #ContreG7 pic.twitter.com/4eR1mGMrY4
— Franck Mithieux (@FranckMithieux) August 24, 2019
Pire, les Gilets jaunes allèrent jusqu’à l’outrage suprême : une “Marche des portraits” où ils renversèrent le président français, au figuré en attendant de le faire au propre, ce qui devient d’une urgence absolue si on veut vraiment sauver le climat et l’honneur du pays.
Une image forte de ce #ContreG7 : Les 128 portraits de Macron décrochés en cours d’année dans les mairies sont dévoilés ici à quelques kilomètres de Biarritz pour la #MarcheDesPortraits pour dénoncer son absence de politique écologique. @AnvCop21 @attac_fr @Alternatiba_ pic.twitter.com/ly508dFGZJ
— Remy Buisine (@RemyBuisine) August 25, 2019