Avant d’être un grand champion de boxe, Mohamed Ali était un réfractaire, un objecteur de conscience, un compagnon de route de Martin Luther King et de Malcom X, grands défenseurs, chacun à leur façon, des droits civiques des Noirs aux États-Unis…
Et c’est Bill Clinton, icône de l’Amérique des affaires, néoconservatrice, bien blanche sur elle, dans ce qu’elle a de plus arrogante, qui prononcera son éloge funèbre !
Ils vont récupérer Mohamed Ali comme ils ont récupéré l’Abbé Pierre, Gandhi, Mandela… Ah, je rêve d’un ultime combat où Mohamed Ali « The Greatest » enverrait au tapis d’un magistral uppercut tous ces hypocrites.
Mais n’est-ce pas aussi une belle victoire aux poings que de contraindre ses pires adversaires, ceux qui le déchurent en leur temps de ses droits civiques et de ses titres de champion, à faire son éloge posthume ?