Lundi 18 janvier : après une chute vertigineuse de deux semaines, le naufrage des places boursières continue… malgré les tentatives désespérés des ordinateurs dits « haute fréquence » pour sauver l’épave !
Un début de séance très délicat : regardez bien le graphique ci-dessous. Il décrit les mouvements de l’indice boursier français CAC 40 dans les premières heures de la matinée du lundi 18 janvier.
Explications :
- à l’ouverture, la cotation du CAC 40 est à peine à l’équilibre, laissant craindre le pire au lendemain de la chute de vendredi ;
- aussitôt, les ordinateurs « haute fréquence » se mettent en branle et procèdent à une vague d’achats pour relancer le moribond ;
- peine perdue, la rechute ne se fait pas attendre avec un plus bas aux alentours de 10h30 ;
- re-coup de pouce des ordis, mais trop poussifs pour sortir la tête du naufragé hors de l’eau (ligne rouge).
Phénomène (et manipulation) spécifiquement français ? Que nenni, regardez et comparez ci-dessous les courbes des indices allemand (DAX) et britannique (FTSE 100) au même moment :
Le point à mi-séance : caramba, encore raté !
Le constat en clôture : et non, malgré un dernier petit baroud d’honneur des ordis (vers les 16h/16h30), le CAC 40 et ses copains européens restent désespérément la tête sous l’eau. Le naufrage continue…
Post-scriptum : vous n’aurez pas été sans remarquer que cette petite chronique d’un naufrage annoncé a été écrite EN DIRECT, entamée dès l’ouverture des places boursières, sans savoir ce qu’il allait advenir dans la journée, mais sans beaucoup d’erreurs sur le scénario prévisible.