Allez, ne boudons pas notre plaisir. Le NON à plus de 60%, ce n’est plus une victoire, mais un formidable coup de pied au cul des grands prêtres arrogants de la secte européiste qui prétendait dicter sa conduite au peuple grec. Une humiliante déculottée.
Quel soulagement, quelle jubilation que de voir la démocratie (grecque) mettre sa main sur la figure de la technocratie saloparde des Juncker, Dijsselbloem, Schulz, Merkel, Hollande, Sapin et de leurs grotesques propagandistes médiatiques, ouistes en diable envers et contre tout, sans crainte du ridicule !
Tweet précipitamment retiré par son auteur, directeur-adjoint des rédactions du Monde, après publication du verdict grec.
Après la bataille, gagner la guerre
Mais gagner une bataille est une chose, gagner la guerre en est une autre. Car il s’agit bien d’une guerre. J’entends ce soir Alexis Tsipras en appeler à la réouverture urgente de négociations.
Maintenant qu’il a gagné son référendum à plate couture, et sans vouloir le dégoûter, on peut bien le dire : si Alexis Tsipras pense pouvoir infléchir la position de ceux d’en face par ce résultat sans appel, eh bien, il se met le doigt dans l’œil et peut d’ores et déjà préparer autant de consultations populaires pour essayer de s’en persuader que ça ne changerait rien.
Il n’y aura AUCUN accord entre la Grèce et les voyous de la Troïka, et ce pour deux raisons :
- ceux-là n’ont plus les moyens d’accorder leur aide à qui que ce soit ;
- ceux-là sont infiniment trop stupides et bornés pour en avoir la moindre velléité.
De fait, il n’y a plus guère d’autre solution — et on s’y achemine — qu’une désintégration de la zone euro.
Mais non, non, ce soir, ne boudons pas notre plaisir. Alexis Tsipras fera bien ce qu’il veut. C’est un grand. On aura toujours loisir de reparler de tout cela dans les jours à venir. Ce soir est soir de fête. Ouzo et retsina pour tout le monde. Au fait, comment dit-on merci en grec ? Ah oui :