
Pour ceux qui ne connaissent pas (il n’y a pas de mal), “Au-dessous du volcan”, du britannique Malcom Lowry, traite de la lente descente aux enfers de Geoffrey Firmin, consul britannique à Quauhnahuac aux Mexique, le Jour des Morts du 2 novembre 1938.
“Au-dessous du volcan”, c’est l’histoire d’une homme luttant contre ses démons intérieurs jusqu’à ce que ceux-ci finissent par le consumer et que le héros de l’histoire achève sa vie fracassée par l’alcool au fond d’un ravin jonché de détritus.
Ce livre est un roman incandescent, brûlant comme la lave en fusion. J’ai lu “Au-dessous du volcan” trois fois consécutivement, dont la dernière à voix haute. Et plus je lisais, plus je me retrouvais face à mon propre tumulte intérieur, et plus celui-ci m’emportait.
“Au-dessous du volcan” fut une sorte de catharsis pour moi. Grâce à Malcom Lowry, je compris qu’on ne pouvait pas lutter contre son chaos intérieur, qu’il valait mieux essayer de s’en accommoder en passant à autre chose (la résilience). Après la troisième lecture, celle à voix haute, j’ai refermé le livre de Malcom Lowry et n’y suis plus jamais revenu. C’en était fini pour moi de toute velléité d’introspection. Le monde extérieur me tendait les bras. Je m’y jetais sans retenue.
